Texte de Christiane Laforge

lu à la présentation de Georges Coulombe ,

au Gala de l'Ordre du Bleuet, le 19 juin 2010


Fils d’une terre de forêts sur lesquelles souffle l’esprit du Fjord, époux d’Angèle Hébert de Port-Alfred, arrière-petite-fille du célèbre sculpteur Louis-Philippe Hébert, Georges Coulombe est la somme de nombreuses passions. Il a dans le sang la fièvre des pionniers bâtisseurs, dans la tête l’esprit curieux et créateur des artistes et dans le cœur un amour fou des vieilles pierres, dressées dans nos villes pour nous rappeler un passé impétueux.


D’abord graphiste à l’emploi de l’Alcan comme spécialiste en publicité corporative, amoureux des livres et de musique, soucieux de l’histoire, il sera membre de la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, la Socan, fondateur et propriétaire de galeries d’art, des Éditions du Champs de Mars et des Encadrements Idées. Faut-il s’étonner ? Georges Coulombe siège aux conseils d’administration du Musée du Haut-Richelieu, du Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal, de la Pointe-à-Callière et de la Fondation de Saint-Jean. Il est président fondateur de la Société de développement commercial du Vieux-Montréal et vice-président de Quartier Montréal international. Mais ce qui enflamme vraiment ce Saguenéen d’origine, c’est l’idée de sauver le patrimoine bâti.


Autodidacte en architecture et menuiserie, à 32 ans, il conquiert son indépendance en misant 28 500$ sur le bâtiment délabré du 296 rue St-Paul, à l’ouest de Montréal.


«J’ai toujours un pincement au cœur devant un vieux bâtiment dira-t-il, puis vient l’envie, le désir de le restaurer en respectant son passé. Je veux lui donner une nouvelle vie, l’intégrer.»


Là où les autres ne voient que lézardes et délabrement, ce visionnaire voit l’avenir. Une vie à préserver. Un héritage à sauvegarder. Un lieu de vie reflétant «notre histoire et notre devenir».


Pour saisir l’âme d’un vieux bâtiment, il faut poser sur lui le regard d’un amoureux, cherchant à sonder ce qui l’habite. Savoir lire les pierres et les fissures comme les rides d’un visage, écoutant l’écho de son histoire pour en faire vibrer la beauté. Aujourd’hui, l’entreprise familiale Gestion Georges Coulombe détient un parc immobilier de 37 bâtiments, majoritairement situés dans le Vieux-Montréal.


Son crédo n’est pas de restaurer pour vendre, mais bien de sauvegarder sans rien dilapider. Ce qu’il a superbement réussi, entre autres, avec les anciens sièges sociaux de la Banque Royale, de la Banque Molson et de l'Insurance Exchange sur la rue Saint-Jacques. Il a aussi remis en état La Sauvegarde de la rue Notre-Dame Est et l'ancienne usine American Can, dans Hochelaga-Maisonneuve.


Récipiendaire de nombreux prix, Monsieur Coulombe compte à son palmarès celui de la Société immobilière Trans-Québec, soit le Prix d’excellence SITQ du patrimoine architectural 2008. Cet homme de culture, ce visionnaire audacieux a su transcender l’essence de sa terre natale et l’esprit de ses ancêtres pour insuffler à la métropole le respect et l’amour de son patrimoine architectural.


Le 19 juin 2010

Georges Coulombe

Grand défenseur du patrimoine bâti

fut reçu membre de L’Ordre du Bleuet

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vendredi 16 juillet 2010

Qui est Georges Coulombe?

Georges Coulombe





Témoignage de
Georges Coulombe
Président, Gestion Georges Coulombe

Originaire du Saguenay, je suis arrivé à Saint-Jean-sur-Richelieu alors que j'étais jeune. Par la suite, ma femme et moi avons décidé de nous établir à Saint-Jean-sur-Richelieu. Nous étions assuré que la Ville nous fournirait un environnement propice pour fonder notre famille. Aujourd'hui, j'y réside encore et, à travers les années, j'ai pu tisser des liens très étroits avec ce que je peux maintenant appeler : MA ville. 

Président de la compagnie Gestion Georges Coulombe, j'achète et restaure des bâtiments patrimoniaux dont certains sont situés dans le secteur du Vieux-Saint-Jean à Saint-Jean-sur-Richelieu. J'y ai investi car je trouve que le Vieux-Saint-Jean mérite une attention spéciale et ce, non seulement en raison de son emplacement sur les rives de la rivière Richelieu, mais parce qu'on y retrouve une ambiance particulière. 

De plus, les commerces sont uniques et les consommateurs s'y rendent pour se divertir ou acheter quelque chose de très particulier qu'ils ne trouveront pas dans les magasins à grandes surfaces. De plus, le Vieux-Saint-Jean est un lieu unique en raison de ses nombreux sites patrimoniaux. Le Vieux-Saint-Jean n'a pas fini de « faire peau neuve » et son avenir est prometteur, son potentiel, énorme. La Ville de Saint-jean-sur-Richelieu et l'organisme Rues principales déploient des efforts continus afin de revitaliser le centre-ville et d'en faire un milieu de vie et d'affaires exceptionnels. L'aménagement de la Place publique du Vieux-Saint-Jean est un récent exemple.

À Saint-Jean-sur-Richelieu, il y a également un avantage certain de faire affaire dans un milieu plus petit que Montréal. Nous avons droit à un service plus personnalisé et les liens d'affaire sont davantage étroits. De plus, Saint- Jean-sur-Richelieu bénéficie d'un axe routier facilitant son accès par les autoroutes 10 et 35. 

Les gens d'affaires ne doivent pas faire comme il y a quelques années avec le Vieux-Montréal où personne ne voulait s'y implanter. Aujourd'hui, c'est devenu un lieu convoité mais où il est maintenant difficile de s'y implanter en raison de sa popularité. Les gens d'affaires doivent prendre le train pendant qu'il passe. Et c'est maintenant que ça se passe.


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